Adduction

L’adduction d’eau potable comprend toutes les opérations de puisage et de transport de l’eau depuis la source d’approvisionnement jusqu’au compteur d’eau du distributeur ou de la compagnie. Quant à la potabilité de l’eau, celle-ci requiert des traitements qui nécessitent contrôles et analyses dans un cadre sanitaire réglementé.

L’adduction d’eau potable (AEP) peut se diviser en divers éléments :

  • la source qui peut éventuellement être un forage équipé d’un système de pompage (cas le plus fréquent), un cours d’eau naturel ou un plan d’eau, notamment dans les premiers réseaux de l’histoire, par exemple chez les Romains ;
  • un réseau de transport constitué de canalisations (souvent enterrées), d’ouvrages d’arts (pont, siphon, canal) et d’un système, automatisé ou non, de vannes et de pompes ;
  • divers systèmes de stockage intermédiaires ;
  • un réseau terminal de distribution amenant l’eau aux consommateurs finaux ou à des points de distribution collectifs (pompes, fontaines, etc.).

Il existe deux types d’adduction :

  • l’adduction gravitaire, où l’écoulement de l’eau à des pressions importantes est causé par la différence des niveaux hydrauliques : l’altitude de la source est supérieure à l’altitude du point de consommation, et se déplace donc grâce à la force de gravitation d’où son nom. C’est le principe du château d’eau ;
  • l’adduction par refoulement où la pression sur le réseau et l’acheminement de l’eau se fait à l’aide de pompes à l’intérieur de stations de pompage.